Resacraliser l'enfance

Le Soleil représente l'enfance joyeuse et radieuse ; le Six de Coupes représente la nostalgie d'une enfance nourrissante et réussie.

☥ Bienvenue à mon Ecole des mystères – Les Temples d’Isis ☥

En ces temps où les crimes pédophiles sont plus à l'ordre du jour que jamais et c'est heureux, l'on pourrait se pencher (en cette saison maternelle du Cancer) sur ce que représente l'enfance pour soi-même, le rôle et la place qu'elle occupe sur la planète Terre.

1) HISTORIQUE

Traditionnellement, et depuis notamment la chute de l'Atlantide, les enfants ont été exploités et maltraités. Une tante me disait récemment qu'autrefois, "les gens" avaient des enfants pour la main d’œuvre. L'on s'en rend compte en effet en lisant les romans d'Emile Zola. L'on pense à Germinal ou à L'Assomoir : être enfant au XIXe siècle était proprement et véritablement un cauchemar, un enfer même. L'on pense également au film d'Olivier Dahan, La Môme, sur Edith Piaf, avec Marion Cotillard, sorti en 2007, où l'on regardait une petite fille grandir dans une laideur, une pauvreté d'âme et des conditions sordides de vie auxquelles tout le monde ne survivrait pas. Personnellement, j'avais trouvé ces images particulièrement pénibles et elles m'ont laissé un souvenir impérissable autant de dégoût que de tristesse.

Dans les familles de la noblesse et de l'aristocratie, la qualité de vie de l'enfant était incontestablement meilleure sur le plan matériel mais nul n'ignore que ni un petit garçon ni une petite fille ne disposait de sa destinée et pouvait être l'objet de complots macabres d'adultes cruels qui pouvaient les séparer de leurs parents, les traiter comme de la marchandise sans prendre en compte leurs états d'âme, un mot pourtant cher à l'Eglise lorsqu'il s'agit de gagner de l'argent en obligeant les fidèles à cracher au bassinet pour racheter leur âme justement.

L'on pourrait remonter le temps et l'histoire et faire un inventaire interminable et consternant des maltraitances, monstruosités et autres misères que nos aïeux et nous-mêmes avons tous subies étant enfant, que ce soit dans cette incarnation-ci ou les précédentes.

2) ETRE ENFANT AUJOURD'HUI

A propos de l'incarnation présente... je souhaite rendre hommage aux enfants d'aujourd'hui qui subissent une maltraitance inqualifiable à l'école à cause de l'obligation qu'ils ont (eue ?) de porter un masque des journées entières avec interdiction de jouer dans la joie, la spontanéité et l'insouciance propres à leur âge à cause d'instituteurs et de pions souvent démesurément zélés, peu compatissants et bien trop contents d'exercer un pouvoir autoritariste malsain ressemblant plus à du terrorisme qu'à de la pédagogie, et eux-mêmes soumis (pour ne pas dire lâchement soumis) à une hiérarchie plus perverse encore dont on est en droit de se demander si elle n'est pas à la botte des loges maçonniques auxquelles ne manqueront pas d'appartenir recteurs et autres proviseurs ou directeurs... et certains professeurs également du reste.

Nos pauvres petits, comme si cela n'était pas suffisant (et je ne suis pas entrée dans les détails dans le paragraphe ci-dessus) sont ensuite encore en danger lorsqu'ils rentrent chez eux pour y trouver ici de la violence conjugale, là un parent maltraitant voire pédophile, ou des réseaux sociaux qui cherchent à les séduire et à les appâter par des approches prédatrices de la pire espèce aux fins les plus funestes.

Cependant le tableau ne serait pas complet si l'on ne mentionnait le pendant opposé qui fait de l'enfant le roi du domaine en cédant à un maximum de ses désirs pour "lui faire plaisir". L'on est passé de la tyrannie des anciennes méthodes et de l'exploitation de l'enfance à une autre forme d'exploitation insidieuse qui est son exaltation purement égotique et matérielle. Au détriment de l'âme. Toujours. Et en fait, c'est le but vu qu'étant gouvernés par des pédophiles, nous le sommes devenus par "ruissellement"... puisque c'est un mot qui a été pas mal utilisé ces dernières années...

Au milieu de cette tornade de sévérité gratuite ou de désinvolture, qui se souvient de son enfance et de ses besoins d'enfant ? Qui se penche sur le caractère foncièrement fragile et désespérément dépendant du petit humain envers ses figures nourricières, père et mère ? Qui prend le temps de prendre conscience de sa pureté, de son innocence, de son intelligence et de sa sensibilité ?

Si autrefois les gens avaient des enfants pour la main d’œuvre, pourquoi a-t-on des enfants de nos jours ?

L'enfant n'est pas un jouet. Ce n'est pas une commodité. Ce n'est pas une compensation. Ce n'est ni une poupée ni un copain de foot ou de console. Ce n'est pas non plus lui qui commande : il a besoin d'être commandé et dirigé avec tendresse, autorité et compétence pour être guidé vers sa capacité à faire des choix alignés à la fréquence spécifique de son âme.

3) QUI SE SOUVIENT ?

D'ailleurs, qui se souvient que son enfant ne lui appartient pas et demeure éternellement l'Enfant de la Déesse ? Qui se souvient que son enfant est une âme souveraine sur Terre pour expérimenter dans la matière, apprendre des choses, se développer et mûrir ? Qui se souvient avoir passé un contrat avec l'âme de son enfant pour s'engager à prendre soin d'elle et à la soutenir afin de lui permettre non pas de se noyer dans le consumérisme et le matérialisme ou la traumatiser en la privant de son libre arbitre et du sentiment de sécurité le plus basique dont, justement, toute âme a besoin pour se réaliser et s'expanser, mais de favoriser cette réalisation de soi et cette expansion par tous les moyens et notamment en emmenant son enfant "au temple", comme en Atlantide, pour qu'il garde un lien avec ses origines stellaires, galactiques et divines ? Qui se souvient que la parentalité est une mission sans rapport avec la possession d'âme, la possessivité ("c'est mon enfant, je fais ce que je veux"), l'esprit d'exclusivité et de propriété, mais est affaire de dévouement et une vocation à part entière ?

Etre parent aujourd'hui est un exercice d'équilibriste entre le désir de donner le meilleur à son enfant tout en lui enseignant les règles du vivre ensemble et en activant ses compétences sociales. Les parents ayant eux-mêmes conservé, pour la grande majorité, leurs blessures et leurs traumatismes, auxquels, tenons-nous-le pour dit, personne n'échappe, ne sont pas dans les conditions optimales intellectuelles (un traumatisme provoque des lésions cérébrales et neurologiques qui endommagent les facultés intellectuelles), psychiques, émotionnelles et encore moins spirituelles pour transmettre à leurs enfants ce qu'eux-mêmes n'ont pas reçu et ne sont pas allés chercher en thérapie ou une autre démarche consciente de guérison. Le karma familial s'accumule depuis des générations, aboutit à des maladies psycho-somatiques et mentales et chacun continue allègrement à vivre sa vie sans creuser car la civilisation décadente dans laquelle nous vivons court-circuite la réflexion et l'analyse, propres au néo-cortex, ainsi que le ressenti corporel qui pourraient nous faire comprendre qu'un besoin de réparation et d'intégration est négligé ou ignoré.

4) REMETTRE L'ENFANT AU CENTRE...

... mais pas n'importe comment.

C'est aux adultes de s'adapter aux enfants, pas l'inverse. C'est aux adultes de s'occuper des enfants, pas l'inverse. C'est aux adultes de protéger les enfants, pas l'inverse. Et, pour reprendre les termes d'une Bible pour le moins douteuse où le sacrifice d'enfant est banalisé (Abraham et son fils Isaac*), c'est aux adultes d'honorer les enfants et c'est ce faisant que l'inverse se produira tout naturellement car l'intelligence innée et intrinsèquement bonne car pure et innocente de l'enfant lui indiquera que l'on traite son prochain avec le même honneur, le même respect et le même amour que celui que l'on a reçu.

Exiger de son enfant qu'il assume des responsabilités qui reviennent normalement aux adultes (comme par exemple lui faire comprendre qu'il ne doit pas décevoir papa et maman et leur déplaire) est une forme de pédophilie. Est pédophilie tout ce qui viole l'innocence enfantine, tout ce qui jouit, consciemment ou non, de la souffrance artificiellement causée à un enfant. Il s'agit de schémas énergétiques extrêmement pervers et toxiques d'ordre sexuel même si l'atteinte à l'intégrité de l'enfant n'est pas sexuelle à proprement parler mais "seulement" psychique, le mot "psychique" évoquant l'âme (psychi, ψυχή, signifie "âme" en grec). Dans la mesure où ces schémas ne sont pas motivés par l'amour mais par les caprices de l'ego parental, il n'est pas exagéré d'affirmer que le plaisir de faire mal à son enfant est un phénomène qui existe et qui est bien sûr tabou. La notion de plaisir est ambiguë. Le seul plaisir authentique vient du cœur. Le plaisir d'humilier sous couvert "d'éducation" relève de la distorsion des énergies sexuelles et renvoie au sentiment de séparation des parents avec leur propre source divine. C'est donc au sens propre de la pédophilie psychique : "aimer les enfants" car plus faibles que soi-même et leur faire du mal psychiquement. Il y a sentiment d'omnipotence. Il y a vampirisme énergétique. Il y a pillage et siphonnage des énergies de pureté et de joie. C'est donc un viol.

L'enfant doit être traité avec révérence, le souvenir de ses origines divines et de sa souveraineté spirituelle.

Ses parents se sont mis à son service et ce service est temporaire et provisoire mais il doit être total. L'âme devra être libérée lorsqu'elle sera prête à s'émanciper.

Peut-être faudrait-il que les parents - étant les adultes, ils sont responsables de ce chantier monumental - réalisent qu'en élevant leurs enfants, ils élèvent ceux des autres et construisent les sociétés de demain. Les Amérindiens ont la sagesse de penser aux sept générations à venir. Les Occidentaux pensent à la fin du mois et aux vacances prochaines. Les Amérindiens pensent au bien commun. Les Occidentaux ne pensent pas. Ils arrachent tout ce qu'ils peuvent car leur instinct de survie les contrôle, sans réflexion philosophique et désir de grandir en sagesse. C'est dans ce vide savamment excavé que se sont logés les démons de l'élite gouvernante pédophile.

5) DANS LE TAROT

Deux sublimes cartes du Tarot nous rappellent le caractère sacré et inviolé de l'enfance : l'arcane majeur du Soleil et le ravissant Six de Coupes.

Resacraliser l'enfance passera impérativement par les retrouvailles des adultes avec leur enfant intérieur qui, bien souvent, est ravagé, massacré et parfois même anéanti. Il faudra des années d'amour et de patience pour le prendre à bras le corps, le serrer contre soi, regarder ses plaies béantes et saignantes, les désinfecter, les panser et les voir se cicatriser.

La lame du Soleil nous rappelle que l'essence même de l'enfance est la joie nue, la joie profonde, la joie candide, la joie par défaut, la joie sans raison, l'esprit de jeu, l'instant présent, la complicité avec la nature et les éléments, la chaleur, le feu, la passion et les animaux. Chacun joue son rôle dans l'harmonie respectée et maintenue. Il n'y a ni compétition, ni comparaison, ni condamnation, ni rivalité, ni envie, ni jalousie. La guérison de l'enfant intérieur est un passage obligé pour quiconque souhaite atteindre la réalisation de soi représentée par le dernier arcane majeur, Le Monde, symbole d'unité et de maîtrise. La guérison que l'on s'offre est celle que l'on peut offrir à ses enfants et aux autres enfants du monde, y compris ceux qui sont aux antipodes car la physique de notre hologramme nous permet de les toucher.

La lame du Six de Coupes illustre l'innocence de l'enfance, la capacité à donner et à recevoir pourvu que l'environnement soit un lieu sûr d'échange, d'ouverture de cœur et d'égalité : pas de donner et de recevoir dans un contexte où règne une dynamique dominant-dominé. Le sentiment de sécurité émane de cette lame grâce à la reconnaissance de la valeur et de la validité des émotions (Coupes).

Ces lames rappellent aux adultes, souvent trop rigides et imbus de leur personne, leurs responsabilités, celles qui leur permettront à terme d'exercer leur pouvoir dans leur vie et d'armer leurs propres enfants, pourvu qu'ils aient l'humilité - une autre qualité qui s'est raréfiée - de se remettre en question et d'accepter de changer pour devenir la version supérieure, pentadimensionnelle, spirituelle d'eux-mêmes, c'est-à-dire d'être habités par l'âme qui les habitait autrefois avant les violences, la maltraitance, les trahisons, les paroles mortifiantes de leur propre enfance.

Avant de resacraliser l'enfance du monde extérieur et mettre un terme à tout jamais à la calamité suprême qu'est la pédophilie et toutes les formes de pédocriminalité et de maltraitance psychique, physique, émotionnelle, sexuelle et spirituelle, chacun doit resacraliser l'enfance de son univers intérieur.

Autrement dit, l'enfance est le socle sur lequel repose une civilisation qui se respecte, qui s'aime et qui envisage sainement l'avenir.

*Il ne faut pas nier le fait avéré et désormais connu que nous sommes mondialement dirigés par une caste psychopathique luciférienne et satanique qui voue un culte au dieu Baal basé sur le sacrifice d'enfants et que cette caste a inoculé dans notre inconscient par doses homéopathiques sa religion ; il faut s'éveiller au fait que nous sommes tous plus ou moins atteints ayant subi et faisant subir la terreur de ne pas se sentir inconditionnellement en sécurité sur Terre.

☆☆☆★☆☆☆

L’enfance, ce grand territoire dont chacun est sorti ? D’où suis-je ? Je suis de mon enfance ! Je suis de mon enfance comme d’un pays.

Antoine de St Exupéry

☆★☆

L’art des enfants c’est d’être absolument soi-même.

Paul Verlaine

☆★☆

Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux.

Albert Einstein

☆★☆

Tout l’art d’instruire est d’obtenir… que l’enfant prenne de la peine et se hausse à l’état d’homme.

Alain

☆★☆

Il y a deux races d’humains : ceux qui sont devenus adultes et ceux qui sont restés enfants.

Jean Cocteau

☆★☆

Si un enfant pouvait raconter, pendant qu’il la traverse, sa véritable enfance, son récit ne serait peut-être que drames intimes et déceptions.

Colette

☆☆☆★☆☆☆

Photographie : Tarot de Marseille-Waite (Emmanuelle Iger), Tarot de Waite (AGM-Urania) & Ethereal Visions (Matt Hughes)

Merci de partager respectueusement en mentionnant le nom de l'auteur de ce texte et en ajoutant un lien vers ce site. Pour un bon karma...

☆☆☆★☆☆☆

Nous vivons un âge de désinformation, de séduction, de mensonges et d'immaturité où l’intelligence, la pureté et la vérité sont les premières victimes. Le contenu de ce blog vise à rétablir les bases d'une société psychiquement et spirituellement saine et éclairée. Il pourra sembler extrême et peut-être offensant à certains. La vérité, dans son essence même, est immuable et fait la guerre à la fausseté. Elle est donc naturellement belliqueuse et provoque l'ego vaniteux, superficiel et immature habitué à voir ses caprices satisfaits et à la gratification immédiate. C'est son rôle et c'est le but : sortir de l'hypnose et du contrôle mental et éveiller les consciences dans cet âge de ténèbres et de complaisance. Ceci est un avertissement et une prise de position pour qu'il soit bien clair que je n'écris pas ces articles pour plaire, ni pour déplaire du reste, mais pour servir la Grande Cause qui est celle de l'Amour universel et du retour de la Déesse, notre Mère divine. L'affrontement de la vérité requiert beaucoup de courage (mot dont la racine est "cœur", il faut donc avoir du cœur pour avoir du courage). La sagesse offerte sur ce blog reflète la cause que je défends car sans vérité, pas de liberté. L'absence étouffante de vérité explique la présence tout aussi étouffante de l'esclavage moderne qui est la condition actuelle, ne nous leurrons pas, de la race humaine.